Au cas où Ahli se qualifierait à la finale de la Ligue d'Afrique, ses joueurs et le staff technique devront être fier d'avoir pu s'imposer en jouant une seule mi-temps au Caire et les trois autres à Abidjan. En effet les Rouges ont tout fait lors de la première période et marqué deux buts avant de laisser la dominance à l'ASEC lors de la deuxième période pour s'exprimer comme s'il jouait à Abidjan. Lors de la première période la vedette Mohamed Abou Tréka à tout fait en menant l'équipe, créant des chances et même marquant des buts. De même que la performance d'Amr Samaka était assez satisfaisante et a été vraiment l'un des supports au côté offensif. Ce qui m'a étonné c'est l'état de stresse qui était très clair sur les joueurs d'Ahli ce qui n'était pas demandé surtout qu'une telle rencontre avait besoin d'un calme et de concentration. L'ASEC a laissé voir beaucoup de lacunes dans son compartiment défensif et les joueurs d'Ahli n'ont pas pu exploiter la médiocre performance de leur gardien et de leur défense. De même que leurs attaquants ont manqué d'efficacité et n'ont pas pu menacer les filets d'Essam Al-Hadari. Mais de l'autre côté l'équipe d'ASEC a montré une nette supériorité physique par rapport à leurs homologues d'Ahli et ont pu mettre une grande pression sur les Rouges durant toute la deuxième période. De même qu'ils ont montré de très bons déplacements sur le plan offensif et ont pu pousser les hôtes à se replier dans leur milieu de terrain. Une situation qui a perturbé la défense d'Ahli qui a commis pas mal d'erreur et c'est un cas à revoir surtout que cet étrange état de recul en deuxième période frappe l'équipe depuis déjà plusieurs matchs. Et finalement il faut souligner la médiocre performance de l'arbitre qui a mené le match et c'est un dossier à revoir par la CAF vu que nous avons témoigné de grandes largesses récemment par les arbitres qui sont censés arbitrer les meilleurs matchs du continent.
