Le sacre des Pharaons lors de la 25ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations a été bien mérité et est venu au bon moment pour alléger les peines qui ont frappé les égyptiens suite à la catastrophe de Salam 98. Ce qui m'a marqué le plus dans notre équipe n'était pas la technique ni tactique mais plutôt la grande discipline des joueurs, staffs, responsables, dirigeants et même du public. Si on commence par ce derniers nous allons voir qu'il a dessiné un beau tableau en présentant un excellent support à l'équipe sans discriminations et loin de toutes tendances que ce soit pour Ahli où Zamalek. Le public a aussi donné l'exemple dans sa discipline et son caractère. En effet nous n'avons pas vu d'offenses contre certain de nos joueurs ni même ceux des adversaires comme c'était le cas auparavant. Le grand phénomène de cette compétition fut aussi la précipitation des dames pour assister aux rencontres au point qu'ils sont devenus une grande majorité dans certains matchs. Côté médias, nous avons vu tout les critiques au support de l'équipe nationale et ont à peine discuté de certaines erreurs techniques afin de les éviter. Tout les médias étaient au support de la sélection et se sont éloignés des critiques personnels ni des problèmes qui auraient pu perturber les joueurs et leur staff. Côté dirigeants, tout les instances du pays présenter étaient au support à la sélection à commencer par le président de la république, Mohamed Hosni Moubarak, jusqu'au hommes de la fédérations qui ont mis tout les moyens à sa disposition. Quant à Hassan Chéhata il a fait preuve d'un grand effort et sincérité dans son travail et a du assumer d'énormes pressions dans la dernière période. Il a aussi été victime de beaucoup de critiques lorsqu'il a fait appel au vétéran Hossam Hassan (39 ans) qui a pourtant eu sa contribution dans la victoire. Ce fut de même lorsqu'il a convoqué Ibrahim Saïd qui a été l'une des vedettes de l'équipe nationale. Chéhata n'est pas le meilleur entraîneur d'Afrique et peu être pas d'Egypte. Mais grâce à sa loyauté, effort, et excellentes relations avec tout le monde il a pu réalisé cet exploit en arrachant le titre d'une féroce concurrence perçu comme la plus difficile de l'histoire des CAN. Certains disent que la chance a été du côté de Chéhata. Moi je dis que la chance est toujours aux côtés de ceux qui déploient des efforts et qui la méritent. Comme j'ai dis certains coachs sont meilleures que Chéhata techniquement mais ils n'ont pu rien réaliser avec leurs équipes car ils ne déploient tout cet effort ou bien courent après l'argent ou n'ont pas une forte personnalité…etc Une longue liste de défauts et de manque de professionnalisme et de sincérité. Et si on parle des joueurs, ils ont tous donné l'exemple de discipline. Le capitaine Hossam Hassan ne s'est pas plaint d'être aligné sur la touche pour de longues périodes et pourtant il a été l'un des artisans de cet exploit lorsqu'il a parfaitement mené ses coéquipiers face à la Côte d'Ivoire et le RD Congo et marquer un but contre ce dernier. L'enfant terrible d'Egypte Ibrahim Saïd n'a causé aucun problème dans cette compétition et a montré une très grande concentration lors des matchs et a été digne de la confiance de son entraîneur et de tout le public. Le gardien Essam Al-Hadari, qui avait été frappé par l'orgueil à certains moments de sa carrière, a retrouvé son excellente forme loin de tout gestes spectaculaires et a mérité d'être choisit meilleur gardien de la compétition. Le ‘Saint' Mohamed Abou Tréka a aussi été l'une des vedettes de l'équipe et de la compétition. Le moteur Ahmed Hassan a donné l'exemple de la discipline et sincérité que ce soit sur ou en dehors du terrain et a été récompenser par son titre de meilleur joueur de la CAN. Malheureusement je n'ai pas toute l'espace nécessaire pour parler de tout les joueurs qui méritent toute