Flavio Amado l'attaquant international angolais d'Ahli a suscité beaucoup de polémiques en Egypte durant la Coupe d'Afrique des Nations. Alors qu'il avait présenté une saison très médiocre avec les Rouges, il a été l'un des éléments clés de sa sélection et son buteur (3 buts). Pourquoi ce paradoxe ? Il était important à l'équipe de filgoal de le rencontrer afin qu'il nous donne des explications. Pourquoi y'a-t-il une grande différence entre votre niveau à Ahli et avec la sélection de l'Angola ? Je suis le même ici et là. Ca fait trois années que je suis titulaire de ma sélection et qu'on joue avec le même groupe. Tandis que c'est ma première saison avec Ahli. Je ne suis pas encore habitué au groupe ni à la nouvelle méthode de jeu et j'ai encore besoin d'un peu de temps pour pouvoir montrer toutes mes qualités. Pensez vous que c'était une erreur de vous faire participer immédiatement aux matchs avec Ahli? Pas du tout. J'étais en bonne forme physique et technique et il était normal que je joue. En plus il faut que je joue beaucoup de match afin de me souder avec le groupe. Cela ne viendrait pas en participants aux sessions d'entraînements seulement. Lors du match amical contre le Maroc avant la CAN vous aviez joué au poste de latéral gauche. Est-ce que vous évoluez souvent dans ce poste ? Non, le sélectionneur a juste voulu faire un essai après la blessure de mon coéquipier Gilberto. Mais généralement je joue au poste d'attaquant que ce soit avec Ahli où l'Angola. Est il vrai que vous serez libéré par Ahli en fin de saison ? Qui a dit ça. Il me reste encore quatre saisons dans mon contrat. Il faut pas faire des jugement précipité on n'a même pas terminé les matchs du premier tour et les gens veulent déjà annoncé mon échec. Attendez jusqu'à la fin de la saison avant d'évaluer mon expérience. Vous étiez titulaire en début de saison mais le coach Manuel José vous a ensuite mis sur la touche. Est-ce que cela à crée une rupture ? Pas du tout. Je maintiens de solides relations avec José car c'est lui qui m'a demandé. Cette décision ne revient pas à notre rencontre en 2001 alors que je jouais avec Petro Atletico, bien au contraire José avait demandé des informations à mon coéquipier Gilberto et aussi il a demandé l'avis de plusieurs agents et experts angolais. Ce qui s'est passé c'est qu'il a craint qu'il y'ait une crise de confiance entre moi et le public et ainsi il a préféré me reposer un peu avant de me redonner de l'action petit à petit lorsque j'aurai pris le rythme du groupe. Qu'est ce qui manque à Flavio pour devenir l'un des héros du public rouge ? Marquer des buts et spécialement dans les filets de Zamalek. Je sais que si j'avais marqué le pénalty contre eux en Ligue d'Afrique tout ceci aurait changé. Mais je vais tout changé et ça a déjà commencé lors de la CAN. Comment étiez vous reçu par le public égyptien ? Il nous a chaleureusement reçu et venait spécialement à nos rencontres pour supporter l'Angola. Je savais, et mes coéquipiers, que ces supporters venait pour moi ce qui me rendait très fier car je joue devant ce grand public. Que dites vous de la performance de l'Angola ? L'équipe n'a pas été au niveau des ambitions. Mais nous avons perdu l'un de nos piliers, Gilberto, et nous sommes vraiment déçu de ne pas l'avoir dans cette CAN ni en Coupe du Monde. Mais d'un autre côté l'équipe a progressé de match en match. Nous avions perdu contre le Cameroun, concédé un nul contre le RD Congo et gaspillé une victoire qui était pourtant à notre porté et finalement battu le Togo qui s'est aussi qualifié au monde. s